L’univers musical de Grégoire Auger est bigarré. Il mêle, avec subtilité, experimentations sonores, son électronique et musique orchestrale. Il a essentiellement composé pour le cinéma.
Pour la musique d’ « Une Intime Conviction » d’Antoine Raimbault, (2019), Grégoire Auger a travaillé sur un mélange de charango, guitare et kalimba entouré de sections de cordes et de bois. En 2018, Il a collaboré avec Yann Gozlan pour son film « Burn Out » (2018), la bande son est marquée par la musique électronique et un rock électrique. La partition minimaliste du film « Mariana » de Marcela Said (2017) est faite de sonorités aériennes et glacées. Dans « La Mécanique de l’Ombre » de Thomas Kruithof (2017), c’est le cristal baschet qui domine. Percussif et tranchant, il est la composante centrale d’une musique sous influence « sérielle ».
L’artiste contemporain Laurent Grasso a fait appel a Grégoire Auger pour son film « OTTO« . La musique est ici aux confluents du sound design, de la synthèse sonore et d’éléments musicaux plus classiques. Le film a été présenté à la Galerie Emmanuel Perrotin en 2018 ainsi qu’a la biennale de Sydney de la même année.
Pour « L’hypothèse démocratique » de Thomas Lacoste (2021), film sur la genèse du conflit basque, Grégoire Auger  a composé une musique inspirée par le folklore et les instruments traditionnels de ce territoire.
En 2021, il retrouve le réalisateur Thomas Kruithof pour son film politique  « Les Promesses » (compétition Venise 2021) et attaque sa première série documentaire pour Netflix.

Grégoire travaille actuellement à finaliser la série en langue anglaise « REMATCH », du réalisateur Yann England sur l’affrontement entr le champion d’échec Gary Kasparov et l’ordinateur IBM Deep Blue en 1986.
Il retrouve aussi Antoine Raimbault sur son nouveau long-métrage « UNE AFFAIRE DE PRINCIPE » avec Pio Marmai.